Le Seïtaï (ou Sôtaï,
prononcez « Sôtaille » ) est un mot japonais qui vient de
« Seï » qui signifie arranger, mettre en ordre et de
« Taï » le corps.
Le Dr. Hashimoto, élève de
M. Takahashi, a fait connaître le Sôtaï dans les années 70 en le présentant
sous la dénomination de « thérapie
par les chaînes musculaires ». Le Sôtaï
pour Hiroshi
Iwaoka concerne les muscles striés du
corps.
Bien que les techniques et l’approche en soient complètement
différentes, le gouvernement japonais a décidé que le Sôtaï faisait partie du Shiatsu.
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Tout d’abord, bouger, déplacer et manipuler en
premier ce qui ne fait pas mal, puis solliciter ensuite ce qui créé une tension,
une gêne,
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Agir dans la douceur,
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Après avoir posé sa main au bon endroit, le
praticien demande alors au patient d’expirer par la bouche puis de générer une
poussée progressive contre la main du praticien (qui résiste à cette poussée).
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Le patient bloque environ trois secondes,
poumons vides (tout en continuant de pousser la main du praticien).
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On lui demande alors de relâcher cette poussée
lors de l’inspiration qui suit l’apnée pendant que le praticien déplace
doucement, par exemple, la jambe dans la direction opposée à la poussée
initiale. Le patient peut être assis ou allongé (debout,
pourquoi pas, s’il s’agit des cervicales).
En associant le Sôtaï au signal de Nogier, nous avons un
ensemble de techniques qui deviennent beaucoup plus efficaces. En effet, le signal de Nogier permet de trouver la
(les) meilleure(s) position(s) pour placer le corps (une jambe, un pied, la
tête, etc.). Puis faire le Sôtaï en
demandant à la personne de pousser dans la bonne direction.
A.G.