jeudi 29 novembre 2012

Signal de Nogier et techniques manuelles

Le docteur Paul Nogier s’est formé aux manipulations vertébrales et a créé une approche nouvelle.
L’idée de base consiste à prendre une jambe (au niveau du genou) et de l’autre le signal de Nogier au poignet.
En déplaçant la jambe lentement (en avant, en arrière, à droite à gauche, en la faisant tourner dans un sens puis dans l’autre), le signal de Nogier permet de trouver la meilleure position pour faire une manipulation douce.

J'ai beaucoup travaillé et perfectionné cette approche en utilisant le soteï japonais (le gouvernement japonais a légiféré dans les années cinquante et décidé que le Soteï  faisait partie des techniques pouvant être utilisées en Shiatsu). 



Les techniques manuelles douces peuvent être associées au signal de Nogier afin de trouver la meilleure position du corps pour le libérer, par exemple, d’une sciatique.

A.G.


Utilisation du Pouls de Nogier

Le signal de Nogier permet de détecter, entre autre :
 
          - des points auriculaires,

- des points d’acupuncture,

- de vérifier que le point a été traité correctement.
  
Il permet de faire d’autres "mesures," de trouver, par exemple :
   
- un produit homéopathique,

- un produit allergène, etc.

Le signal de Nogier  permet également d’être utilisé dans le cadre des approches manuelles (par exemple : Ostéopathie, Shiatsu Yin). 
 
En effet, c’est un outil efficace permettant de positionner le corps dans la meilleure position pour être « manipulé » sans utilisation de la force, sans cracking.

A.G.

Modélisation du V.A.S.

Le V.A.S. (ou signal de Nogier) est un signal provenant du bio-amplificateur humain qui permet d’extraire un signal noyé dans le bruit de fond (information proche ou posée sur la peau, par exemple).

 J’ai travaillé, il y a bien longtemps déjà, pendant ma thèse d’ingénieur sur ce type d’amplificateur très spécifique.

C’est ce que l’on appelle dans le jargon de l'électronique un corrélateur.

Avec un corrélateur électronique, nous pouvons, par exemple, voir une vague (située de l’autre côté de la terre) alors que le signal reçu par l’antenne est noyé dans le bruit de fond.

Ce n’est possible, en fait que parce que l’on émet un signal codé (de faible puissance) et qu’en réception on va pouvoir extraire le signal connu du bruit de fond.
 
C’est ce qui se passe, certes de façon un peu différente, quand on présente, par exemple, proche de la peau un produit homéopathique. Il y a une amplification et une "extraction" du signal utile du bruit de fond s’il y a une mise en relation, une corrélation avec un ou plusieurs constituants du corps humain.

Cela veut dire, à notre avis, que le modèle mathématique de cet amplificateur bio-corporel et le V.A.S. associé, répond à la fonction de convolution.

Le V.A.S. n’est pas une information subjective. Il correspond à une réalité physique.

L’hypothèse d’avancer que le bio-amplificateur humain peut être modélisé par un corrélateur (calculant la fonction d’ambiguïté) permet de mieux comprendre la facilité pour le corps, à extraire un signal infinitésimal (lisible avec le V.A.S.).

Un physicien ou un électronicien comprendra cependant, pourquoi les phénomènes d’oscillation, par exemple, sont si importants.
En effet, un amplificateur peut se mettre à osciller : l’exemple le plus simple est l’effet Larsen (cela correspond à un sifflement si l’on positionne incorrectement le microphone vis-à-vis des hauts parleurs).

Nous avons alors notre bio-amplificateur qui va amplifier s’il y a corrélation mais si l’anneau test (une simple boucle en fer, par exemple, qui va agir comme une antenne ou éventuellement comme une self) le fait osciller, le praticien non averti prendra le V.A.S. comme une information utile alors que ce n’est qu’une oscillation (c'est-à-dire une mesure erronée)

Avec ce modèle, toute stimulation identique à un même endroit de la peau doit donner la même réponse. Pour être certain qu’il n’y a pas oscillation du bio-amplificateur, par réponse identique nous entendons également que l’onde de propagation du V.A.S. ne change pas de direction.

Le V.A.S. est un outil car ce sont les méthodologies utilisées par les praticiens (et ce qui va être présenté à proximité de la peau), son expérience et la reproductibilité des mesures qui permettent d’obtenir des résultats pertinents sur les patients.

 A.G.

mercredi 28 novembre 2012

Le V.A.S.

Nous préférons utiliser le terme de V.A.S. (Vascular Autonomie Signal) en lieu et place de pouls de Nogier.
 
En effet,  le V.A.S. est, à notre avis, un signal qui reflète la réaction du système nerveux central à des stimulations (lumineuses, par exemple) de l’oreille ou de la peau. Depuis peu, au dernier Syposium du GLEM, des intervenants ont indiqué qu'ils préféraientt utiliser le terme signal de Nogier en lieu et place de pouls de Nogier.
  
Le signal biologique d’un produit homéopathique, par exemple, (s'il est présenté proche de la peau) est amplifié par le système autonome du corps humain et est capté (en sortie de ce bio-amplificateur) par le pouce, le V.A.S. étant le signal amplifié du produit homéopathique (dans cet exemple).
  
L’amplificateur bio-corporel qui permet d’extraire un signal noyé dans le bruit de fond correspond en électronique à un amplificateur très particulier.
Ses caractéristiques sont différentes de l’amplificateur audio utilisé pour un poste radio, par exemple. En fait, aucun des amplificateurs que vous utilisez dans votre quotidien n’est capable d’extraire un signal noyé dans le bruit de fond…
  
 A.G.

Qu’est-ce que le Pouls Nogier ?

En quelques mots :
 

  • le Pouls Nogier ce n’est pas les « pouls Chinois ».

  • Cela n’a rien à voir avec le réflexe idéo-moteur (et inconscient) de la main qui tient un pendule.

  • En aucune façon c’est un réflexe musculaire (comme celui utilisé en kinésiologie).
En fait, le Pouls Nogier  c’est un outil.

Deux praticiens sentiront, sur une même personne, avec le pouls de Nogier, la même réaction du corps à l’approche, par exemple, d’un allergène.

Bien que la sensibilité tactile puisse être différente d’une personne à l’autre, il y a un aspect reproductibilité indéniable.

Cette sensibilité tactile peut se développer : plus on prend ce pouls et plus on va développer cette possibilité.
 
A.G.

Introduction au Pouls de Nogier

En 1943, le chirurgien René Leriche rapporte, dans « Physiologie
Pathologique et Chirurgie des Artères », une observation assez curieuse chez un patient porteur d'un anévrisme de l'artère fémorale.
Au moment de changer le pansement, René Leriche s'aperçoit que le fait d'effleurer ou de toucher la peau provoquait des battements cardiaques ressentis assez désagréablement par le patient.

Ces battements cessaient lorsqu’il ne touchait plus la peau et reprenaient à chaque nouveau contact. Paul Nogier découvrira bien plus tard cette observation. René Leriche a, probablement, été le premier à découvrir ce "pouls" mais cela en est resté au stade de la simple observation.
 
Le Dr Paul Nogier pratiquait régulièrement la prise des pouls chinois en acupuncture. Par inadvertance, il fait une  découverte importante. Tout en prenant les pouls chinois, il touche l'oreille d’un patient et il ressent alors l'affaiblissement du pouls. Quand il enlève la main de l'oreille, le pouls redevient normal. Il constate, suivant les personnes, qu’une pression légère sur l’oreille va induire une « diminution ou une augmentation » en amplitude du pouls radial.
 
En fait, le rythme cardiaque ne varie pas, mais un praticien ressent que le pouls radial devient plus ou moins fort en amplitude.

La découverte du pouls de Nogier s’est faite en 1966.

Paul Nogier

Le Dr Paul NOGIER est né en 1908.

Il nous parait important de donner quelques informations en relation avec son CV pour mieux comprendre comment le docteur Nogier pouvait raisonner.

En effet, Paul Nogier étudie la physique pendant trois ans à l'Ecole Centrale.

C’est probablement parce qu’il a des bases d’ingénieur associées à des études de médecine qu’il pourra développer ces différentes recherches.

Il étudie la Médecine à Lyon, puis l'Homéopathie, l'Acupuncture et également les Manipulations vertébrales.

La découverte de l'auriculothérapie remonte à 1951.

Paul Nogier enseigne ses découvertes au Groupe Lyonnais d’études médicales, plus connu sous le sigle du GLEM où nous nous sommes formés.

La découverte du RAC ou du VAS, plus connu sous le nom de pouls de Nogier, se fait, par hasard, en 1966.
A 58 ans, il va utiliser ces connaissances en mesures physiques pour mieux comprendre ce nouveau "pouls".

A.G.