jeudi 29 novembre 2012

Modélisation du V.A.S.

Le V.A.S. (ou signal de Nogier) est un signal provenant du bio-amplificateur humain qui permet d’extraire un signal noyé dans le bruit de fond (information proche ou posée sur la peau, par exemple).

 J’ai travaillé, il y a bien longtemps déjà, pendant ma thèse d’ingénieur sur ce type d’amplificateur très spécifique.

C’est ce que l’on appelle dans le jargon de l'électronique un corrélateur.

Avec un corrélateur électronique, nous pouvons, par exemple, voir une vague (située de l’autre côté de la terre) alors que le signal reçu par l’antenne est noyé dans le bruit de fond.

Ce n’est possible, en fait que parce que l’on émet un signal codé (de faible puissance) et qu’en réception on va pouvoir extraire le signal connu du bruit de fond.
 
C’est ce qui se passe, certes de façon un peu différente, quand on présente, par exemple, proche de la peau un produit homéopathique. Il y a une amplification et une "extraction" du signal utile du bruit de fond s’il y a une mise en relation, une corrélation avec un ou plusieurs constituants du corps humain.

Cela veut dire, à notre avis, que le modèle mathématique de cet amplificateur bio-corporel et le V.A.S. associé, répond à la fonction de convolution.

Le V.A.S. n’est pas une information subjective. Il correspond à une réalité physique.

L’hypothèse d’avancer que le bio-amplificateur humain peut être modélisé par un corrélateur (calculant la fonction d’ambiguïté) permet de mieux comprendre la facilité pour le corps, à extraire un signal infinitésimal (lisible avec le V.A.S.).

Un physicien ou un électronicien comprendra cependant, pourquoi les phénomènes d’oscillation, par exemple, sont si importants.
En effet, un amplificateur peut se mettre à osciller : l’exemple le plus simple est l’effet Larsen (cela correspond à un sifflement si l’on positionne incorrectement le microphone vis-à-vis des hauts parleurs).

Nous avons alors notre bio-amplificateur qui va amplifier s’il y a corrélation mais si l’anneau test (une simple boucle en fer, par exemple, qui va agir comme une antenne ou éventuellement comme une self) le fait osciller, le praticien non averti prendra le V.A.S. comme une information utile alors que ce n’est qu’une oscillation (c'est-à-dire une mesure erronée)

Avec ce modèle, toute stimulation identique à un même endroit de la peau doit donner la même réponse. Pour être certain qu’il n’y a pas oscillation du bio-amplificateur, par réponse identique nous entendons également que l’onde de propagation du V.A.S. ne change pas de direction.

Le V.A.S. est un outil car ce sont les méthodologies utilisées par les praticiens (et ce qui va être présenté à proximité de la peau), son expérience et la reproductibilité des mesures qui permettent d’obtenir des résultats pertinents sur les patients.

 A.G.