Pathologique et Chirurgie des Artères », une observation assez curieuse chez un patient porteur d'un anévrisme de l'artère fémorale.
Au moment de changer le pansement, René Leriche s'aperçoit que le fait d'effleurer ou de toucher la peau provoquait des battements cardiaques ressentis assez désagréablement par le patient.
Ces battements cessaient lorsqu’il
ne touchait plus la peau et reprenaient à chaque nouveau contact. Paul Nogier
découvrira bien plus tard cette observation. René Leriche a, probablement, été le premier à découvrir ce "pouls" mais
cela en est resté au stade de la simple observation.
Le Dr Paul Nogier pratiquait régulièrement la prise des pouls chinois en acupuncture. Par inadvertance, il fait une découverte importante. Tout en prenant les pouls chinois, il touche l'oreille d’un patient et il ressent alors l'affaiblissement du pouls. Quand il enlève la main de l'oreille, le pouls redevient normal. Il constate, suivant les personnes, qu’une pression légère sur l’oreille va induire une « diminution ou une augmentation » en amplitude du pouls radial.
En fait, le rythme cardiaque ne varie pas, mais un praticien ressent que le pouls radial devient plus ou moins fort en amplitude.
La découverte du pouls de Nogier s’est faite en 1966.
La découverte du pouls de Nogier s’est faite en 1966.