mercredi 29 mai 2013

Seïtaï ou Sôtaï

Suite à votre demande un peu plus d'explications sur le Seïtaï.

Le Seïtaï  (ou Sôtaï, prononcez « Sôtaille » ) est un mot japonais qui vient de

« Seï » qui signifie arranger, mettre en ordre et de « Taï » le corps.

Le Dr. Hashimoto, élève de M. Takahashi, a fait connaître le Sôtaï dans les années 70 en le présentant sous la dénomination de « thérapie par les chaînes musculaires ». Le Sôtaï pour Hiroshi Iwaoka concerne les muscles striés du corps.
Bien que les techniques et l’approche en soient complètement différentes, le gouvernement japonais a décidé que le Sôtaï faisait partie du Shiatsu.

 Les « règles » de base du Sôtaï sont :

-       Tout d’abord, bouger, déplacer et manipuler en premier ce qui ne fait pas mal, puis solliciter ensuite ce qui créé une tension, une gêne,

-       Agir dans la douceur,

-       Après avoir posé sa main au bon endroit, le praticien demande alors au patient d’expirer par la bouche puis de générer une poussée progressive contre la main du praticien (qui résiste à cette poussée).

-       Le patient bloque environ trois secondes, poumons vides (tout en continuant de pousser la main du praticien).

-       On lui demande alors de relâcher cette poussée lors de l’inspiration qui suit l’apnée pendant que le praticien déplace doucement, par exemple, la jambe dans la direction opposée à la poussée initiale. Le patient peut être assis ou allongé (debout, pourquoi pas, s’il s’agit des cervicales).

En associant le Sôtaï au signal de Nogier, nous avons un ensemble de techniques qui deviennent beaucoup plus efficaces. En effet, le signal de Nogier permet de trouver la (les) meilleure(s) position(s) pour placer le corps (une jambe, un pied, la tête, etc.). Puis faire le Sôtaï en demandant à la personne de pousser dans la bonne direction.
 
A.G.